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Mystère à Venise

Bonjour tout le monde !! 🤗

J’espère que vous allez très bien en cette journée, chez moi la journée est bien ensoleillée et il fait chaud. Même si c’est agréable d’être tranquillement installée dans le jardin à lire ou à écrire une chronique de blog, il n’empêche que cela m’inquiète beaucoup pour la planète 🌍

Il y a quelques jours je suis allée au cinéma voir Mystère à Venise qui est l’adaptation du livre écrit par Agatha Christie Le crime d’Halloween. Le film étant toujours à l’affiche au moment de la publication de cet article, il était donc nécessaire que je vous en parle maintenant.

Bande annonce :

Mon avis :

J’ai lu Le crime d’Halloween pour la première fois il y a 2 ans. Je m’en souviens très bien car c’était le tout premier livre que j’ai lu en habitant sur la Côte d’Azur début novembre. La période était idéale et je trouvais que c’était un moyen réconfortant pour débuter cette nouvelle vie de lire du Agatha Christie. Curieusement, deux ans après je ne me rappelais que vaguement de l’histoire et j’ai donc décidé de me replonger dedans avant d’aller voir le film. D’ailleurs, vous pouvez retrouver ma chronique sur ce livre juste ici. J’avais très envie d’être en capacité de vous montrer les divergences et points de concordance après visionnage.

Comme d’habitude je n’avais pas regardé la bande annonce afin de me laisser le plaisir de la découverte en salle de cinéma. Bon peut-être que pour ce film j’aurai mieux fait de regarder car j’aurai pu me douter que ce que j’allais voir n’avait rien d’une adaptation. Hormis le nom de quelques personnages dont Ariadne Oliver, le rapport aux pommes et quelques clins d’oeil, le film n’a rien d’une adaptation. Que vous ayez lu le livre ou non, que vous soyez fan des romans d’Agatha Christie ou non, cela n’a aucune importance.

Nous entrons dès les premières minutes dans le décor de Venise à l’orée du soir d’Halloween. Dans une maison ancienne où Ariadne Oliver convint Hercule Poirot de venir, une médium va prouver que cette maison est hantée. Les âmes des enfants morts quelques années plus tôt suite à un drame sont toujours présentes et errent sans but. Mais Mme Drake, l’hôtesse de maison, n’a pas invité la médium pour ça. Elle veut retrouver l’espace d’un instant sa fille morte quelques années plus tôt. Hercule Poirot est trop terre-à-terre pour croire à ses balivernes. Quelques minutes plus tard, dans la même soirée, un crime est commis. L’enquête débute alors dans ce huis-clos où les invités à cette soirée sont tous devenus présumés coupables.

Sur le postulat de base, l’histoire avait de quoi me plaire. J’aime Agatha Christie, j’aime farouchement son détective belge et je n’en suis jamais déçue. Je n’ai pas réussi à retrouver cette ambiance décrite dans les livres. Ici, le film flirte constamment avec le paranormal voulant créer un effet de peur et de surprise chez le spectateur. N’étant pas adepte de ça, j’ai eu du mal. Si ce n’était la seule chose que j’avais à reprocher au film ça irait, mais malheureusement pour lui ce n’est pas le cas. Toute la première partie du film est lente, l’enquête traine. Dans la salle on sentait que les gens s’impatientaient : ils bougeaient, gesticulaient sur le siège voire même quelques personnes ont quitté la salle – ce qui est rare ! Si le film était à la télévision, il est fort probable que j’aurai éteint.

Je ne suis pas trop rentrée dans le film car déjà je n’aime pas cette interprétation d’Hercule Poirot. Il est froid, calculateur et n’a pas ce flegme et ce sérieux présents dans les romans. Ici il ne discute pas trop pour connaître le vrai du faux, il est assez passif j’ai trouvé, et d’un coup hop il pond la résolution. Résolution surprenante car comme tout bon Agatha Christie on ne devine pas le coupable. Sur ce point j’ai apprécié mais l’explication du coupable ainsi que la personne en elle-même ne sont pas du tout crédibles. C’est surprenant mais ça tient difficilement la route quand on s’y penche vraiment.
Ariadne Oliver est un personnage assez récurent dans les aventures d’Hercule Poirot, elle est écrivain de romans policiers. J’ai eu du mal avec ce qu’ils ont fait de son caractère et de son lien avec le détective. Ça « gâche » sa gentillesse.

Comme vous pouvez le lire, j’ai été assez déçue de Mystère à Venise. Peut-être que si ce n’était pas une « adaptation » d’un des romans d’Agatha Christie mais un film indépendant reprenant seulement des personnages alors l’histoire aurait été mieux et aurait permis de développer plus certains passages et protagonistes. J’ai apprécié voir certains acteurs au casting mais ça n’est pas suffisant pour vous conseiller d’aller le voir.

Si vous êtes allés voir ce film, n’hésitez pas à m’en faire part dans les commentaires et à me donner votre avis ⬇️

Je vous souhaite une excellente semaine à venir et vous dis à bientôt ! 🎬

Laure

9 commentaires sur “Mystère à Venise

  1. Me concernant, j’ai adoré ce film. Je comprends pourquoi ton opinion semble mitigée mais la transition passe mieux si on voit celui-ci après les deux précédents.

    Car le principal intérêt de ce film est de montrer comment cette nouvelle affaire va permettre à Hercule de se remettre en forme.

    Et ce qui m’intéresse dans tout ça, c’est de voir comment cette saga pourra éventuellement continuer.

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    1. J’ai vu « Le crime de l’Orient-Express » (ma chronique juste ici : https://lacueilletteduneroussette.wordpress.com/2022/01/19/le-crime-de-lorient-express/) et j’avais été difficilement emballée par le tout, notamment par l’interprétation d’Hercule Poirot via une personnalité qui ne correspond pas à ce qu’il est et des différences considérables de scénarios.
      Peut-être que si j’étais moins fan des livres j’aurai mieux aimé ou alors en n’en ayant lu aucun.

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      1. Ce n’est pas comparable. Là, on est face au projet de quelqu’un voulant utiliser ces histoires pour construire une saga possédant sa propre identité.

        Or, depuis les débuts du cinéma, le fait d’adapter un livre en film implique forcément de changer des choses en passant d’un format à l’autre.

        Car l’intérêt d’une adaptation, c’est de prendre des libertés par rapport à l’original. Le travail de Peter Jackson sur « Le Seigneur des anneaux » et « Le Hobbit » le montre bien.

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      2. Qu’une adaptation s’éloigne un peu du livre originel pourquoi pas, ça fait partie du « jeu » si l’on puit dire. Mais quand l’adaptation n’a rien à voir avec le livre ce n’est pas pour moi une adaptation. Je t’invite à lire le roman dont le film s’appuie pour voir de quoi je parle.

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